Comment faire
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Pelez les poires, retirez le cœur et coupez-les en tranches moyennement fines . Placez-les dans un bol avec un peu de jus de citron et de cannelle . Même si les poires sont déjà sucrées, cette combinaison fonctionne très bien. Laissez-les s’imprégner des saveurs pendant une vingtaine de minutes , pendant que vous faites le reste.
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Dans un autre bol, battez les œufs avec l’érythritol (ou le sucre) jusqu’à ce qu’ils blanchissent et deviennent légèrement mousseux. Il n’est pas nécessaire de les fouetter en neige ferme, mais un peu d’air est bon pour la santé.
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Ajoutez le zeste de citron râpé , puis le lait et la farine tamisée (ou pas, si vous n’en avez pas envie… ça arrive).
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Ajoutez également les raisins secs (il est préférable de les faire tremper dans de l’eau ou du rhum au préalable… j’oublie souvent, mais c’est bon quand même). Ajoutez ensuite les tranches de poire avec leur jus et mélangez le tout.
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Prenez une poêle antiadhésive (j’en utilise une de 20 cm), faites fondre une noix de beurre et versez-y la pâte. Lissez-la légèrement avec une cuillère. Couvrez et laissez cuire à feu doux pendant environ 10 minutes. Doucement, sans vous presser.
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Quand vous voyez que c’est bien cuit en dessous, le moment de vérité arrive : retournez-le à l’aide d’une assiette (ou d’un peu de courage) et remettez-le dans la poêle pendant 5 minutes supplémentaires. S’il se casse un peu, ce n’est pas grave. Il est encore bon.
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Une fois prêt, placez-le sur une assiette de service, saupoudrez-le d’un peu de sucre glace (si vous le souhaitez) et coupez-le en tranches.
Cette « frittata aux poires » est une sorte de plat réconfortant improvisé. Moins instagrammable qu’une pâtisserie française, elle fait l’affaire. Et… elle sent bon, comme lorsqu’on passe devant une cuisine avec la fenêtre ouverte.
S’il vous reste des tranches (ce qui arrive rarement), vous pouvez les déguster froides le lendemain. D’ailleurs, je les ai réchauffées rapidement dans une poêle avec un couvercle, et elles avaient bon goût de fraîchement préparées.
Essayez-le. C’est comme un gâteau de grand-mère qu’on aurait oublié de mettre au four.
