Procédure
- Tout d’abord , prenez le basilic, l’ail et le piment (si vous en utilisez) et mixez le tout. Vous devriez obtenir un mélange crémeux, légèrement rustique. Attention, rien de lisse ; même un peu épais, ça va.
- Déposez la moitié de cette crème au fond des pots (qui doivent être stérilisés, attention — je les fais bouillir un peu ou je les mets au four chaud un moment, chacun sa méthode).
- Coupez les tomates en deux. Honnêtement, je ne les épluche pas, mais si la peau vous gêne, vous pouvez d’abord les blanchir et retirer la peau. J’aime la garder, car elle ajoute un peu de texture.
- Disposez les tomates dans les bocaux sur le pesto d’ail et de basilic, puis recouvrez avec le reste de crème.
- À part, faites bouillir une saumure avec de l’eau et du sel pendant 3 minutes. Une fois chaude, versez-la dans des bocaux stérilisés presque à ras bord, en laissant un peu d’espace.
- Laissez reposer 15 minutes. Ajoutez ensuite 3 cuillères à soupe de vinaigre blanc dans chaque bocal (directement) et fermez hermétiquement le couvercle.
- À ce stade, je les retourne et les laisse refroidir complètement. Une fois refroidis, je les conserve au garde-manger, dans un endroit frais et sombre. Et après ouverture, bien sûr, je les mets au réfrigérateur.
Quelques conseils supplémentaires
J’utilise cette confiture pratiquement partout. Elle est délicieuse sur une tranche de pain chaud, mais elle est aussi délicieuse dans une salade froide au thon et aux oignons, ou sur un simple plat de pâtes. Elle accompagne aussi parfaitement les viandes grillées, comme une sauce légèrement rustique.
Ah, et une dernière chose : le goût ! En fait, quand vous préparez la crème à l’ail et au basilic, essayez de voir si vous l’aimez ou si vous devez ajuster quelque chose. Parfois, une pincée de sel ou une feuille de menthe (oui, c’est bien aussi !) font toute la différence.
En bref, ce n’est pas une recette écrite avec une balance, mais plutôt une de celles qui se transmettent un peu comme ça, « à vue d’œil ». Mais quand on ouvre ce bocal et qu’on hume l’arôme… eh bien, c’est là qu’on comprend pourquoi on le fait.